Il a servi de guide aux marins pendant près de dix-sept siècles (du IIIe siècle av. 170 bis Boulevard du Montparnasse, 75014 Paris 06 Le site archéologique fut donc abandonné jusqu'en 1994. Ils ont même des retentissements en France. La mer restitue les trésors d'Alexandrie. démêler. Le phare, symbole du rayonnement d’Alexandrie Grand bâtisseur, Ptolémée Sôter I er poursuit l’œuvre d’Alexandre le Grand. Son honorabilité ne pouvant être mise en doute, on lui impose une retraite anticipée, la plus faible des sanctions, mais ses recherches sur le port antique de Pharos sont aussitôt interrompues ; le 25 avril 1925, il quitte définitivement l'Égypte. Sauf mention contraire, les photos sont libres de droit. », Dès 1916, il appelle à approfondir le site, le port étant loin d'avoir révélé tous ses secrets selon lui : « Il reste à remplir un vaste programme de recherches que nos moyens ne nous permettent pas de réaliser ; et il serait désirable qu'il fût établi sur la base de nos travaux avec un développement capable d'apporter la pleine lumière sur les richesses archéologiques, aujourd'hui submergées, dont nous n'avons pu donner qu'un aperçu forcément incomplet. Le Phare et le port d'Alexandrie vus par Maerten van Heemskerck (1498-1574), un peintre hollandais célèbre pour sa série consacrée aux Sept Merveilles du monde. 12 numéros + 4 hors-série en version numérique, Pour la Science Jusqu'à 20 participants par groupes de 2 ou 3. 33-45, 2000. ), Underwater Archaeology and coastal management. Le phare d'Alexandrie se situait en Egypte sur l'île de Pharaos (qui a donné le mot « phare »), située face à la ville d'Alexandrie.Cette île fut au cours des siècles reliée à la terre ferme par les alluvions du Nil, sur lesquelles on construisit une chaussée et un pont. ». J.-C. s’achève la construction d’un phare de trois étages et 135 mètres de haut qui résistera pendant dix-sept siècles à de nombreux séismes. Dossier Pour la Science N°80 - Juillet 2013, 12 numéros + 4 hors-série en version papier + numérique, + Accès illimité à plus de 20 ans d'archives. Le rapport qu'elle L'expert accuse Jondet de sérieuses négligences, et l'ingénieur est suspendu de ses fonctions le 20 juillet 1924. Le baron belge Édouard Empain, c… Ce fut le point de départ des fouilles, destinées initialement à débarasser le fond marin des blocs qui Fort de ces premières remontées une archéologue écossaise, Honor Frost, vint sur place pour travailler directement sur le site. représentant la reine Isis. Quand on dit "repérer", ça signifie indiquer sur un plan les coordonnées exactes, la position, l'inclinaison, puis d'identifier le matériau (granit, calcaire, etc), la forme, les dimensions, les décors, et d'en faire un dessin, voire de le photographier. Mais l'époque n'était pas à l'exploration archéologique, et tant bien Cette merveille de l’antiquité a traversé les âges pendant près de 17 siècles, de -289 avant notre ère à 1303 de notre ère. qui tapissait le fond à cet endroit. Quand, au tout début du xxe siècle, Jondet arrive en Égypte, sous domination britannique depuis 1882, le pays est en plein essor économique et culturel : d'importants capitaux étrangers ont été investis et l'industrie se développe sous l'influence coloniale de la Grande-Bretagne et d'autres pays comme la France. De plus il voulait montrer sa puissance par l… Elles ont permis de cartographier le site sur lequel s'est effondré le phare et d'identifier certains Les Pyrénées Orientales. Avec une hauteur de plus de 100 mètres (330 pi), il était si impressionnant qu'il a été inscrit sur la liste établie des sept merveilles du monde antique. Toujours est-il qu'en paralèlle un nouvel outil avait été créé : Le centre d'études alexandrines, dirigée par un français, Jean-Yves Empereur. Josquin Debaz est chercheur au Groupe de sociologie pragmatique et réflexive de l'EHESS, à Paris. C'est l'un des monuments antiques le plus connu et le plus souvent représenté car c'était l'un des premiers phares et il était considéré comme la … pleine mer, le site subit, après chaque période de mauvais temps, des modifications de sa configuration que seul un travail méthodique permet de La revue Le Mercure de France signale en 1913 l'article de Jondet paru dans le Bulletin de la Société d'archéologie d'Alexandrie. 179-182, 2000. Bien sûr, les spécialistes de ces travaux indiquèrent aux autorités que ce n'était tout simplement pas possible vu le lit de vestiges archéologiques Le port antique était situé, avant sa submersion, à l'Ouest du delta du Nil et se détachait en avant de la côte basse, à l'endroit où Alexandrie fut bâtie. de certaines pièces de la statuaire de l'époque grace aux bâtiments de la Marine Nationale. En 283 av. Le phare d'Alexandrie a été construit sur l'île de Pharos à l'extérieur des ports d'Alexandrie, Égypte v. 300-280 AEC, sous les règnes de Ptolémée I et II. acquise face aux éléments naturels. Par cette découverte, Jondet a pourtant retrouvé l'héritage de civilisations majeures du passé. Des fouilles sous-marines ont peut-être révélé les vestiges du phare antique. Ses travaux d'une extrême précision ont mis au jour le dessin du port antique de l'île, mais l'ingénieur et sa découverte sont tombés dans l'oubli après une mise en cause professionnelle et politique en Égypte. Peut-être était-ce dû aux difficultés Copyright 2013 - 2020 - Toute reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur. Mais ce n'est pas une pleine volonté d'un administrateur quelconque qui permit de les lancer, ce fut J.-C. (la date exacte est inconnue) et duré une quinzaine d'années. Ces fouilles ont été réalisées selon un planning établi à l'avance, bien sûr. On connaît moins la partie Ouest, où se trouve le port submergé. plutôt un concours de circonstance : Il fallut, au début des années 90, faire des travaux sur le fort Qaitbay, qui commençait à en avoir besoin. Reconstruction en image de synthèse du phare d'Alexandrie. Le phare d'Alexandrie (du grec ancien ὁ Φάρος τῆς Ἀλεξανδρείας) était un phare situé à Alexandrie, en Égypte. Ses observations sur la rade d'Alexandrie, accompagnées d'un important travail de collation de cartes du site, constituent une description exceptionnelle des fonds autour de l'île de Pharos. La simple évocation du nom d’Alexandrie fait hérisser les poils à cause de son A fin 2005 le matériel étudié permettait déjà de reconstituer des groupes, le travail fait était assez impressionnant, déjà. Il décrit les fonds, les sables, les murs et, dans la rade, les influences des marées, courants et vents sur les récifs et les côtes. Ce phare d'Alexandrie fut localisé en 1995 dans le port même d'Alexandrie, par l'archéologue français Jean-Yves Empereur. À ce jour, les chercheurs qui s'intéressent au port antique se fondent donc sur les descriptions du site laissées par Jondet, sous la forme d'articles, d'un mémoire et de quelques notes parus entre 1908 et 1921. Entre la ville sous-marine de Cléopâtre, le phare d'Alexandrie, l'oasis de Siwa et les épaves de la bataille du Nil, les plongeurs ont l'embarras du choix. (eds. Celle-ci se développa rapidement et devint une des villes les plus importantes du monde grec. Cette étude marqua l'administration égyptienne qui engagea des opérations de renflouement Autres sites Internet du même auteur dans d'autres domaines : Marguerite Duras, levage. de deux mois chacunes. L'ancienne île de Pharos, à Alexandrie, est un lieu d'une grande richesse. Quand, au tout début du xxe siècle, Jondet arrive en Égypte, sous domination britannique depuis 1882, le pays est en plein essor économique et culturel : d'importants capitaux étrangers ont été investis et l'industrie se développe sous l'influence coloniale de la Grande-Bretagne et d'autres pays comme la France. Pour distinguer La Méditerranée n'est pas spécialement riche en phare d'avant le IIIe siècle, mais les grecs avai… Ces fouilles donnent accès à l’histoire de la ville d’Alexandrie depuis sa fondation en 331 avant J.-C. jusqu’à nos jours. Empereur, Alexandrie redécouverte, Fayard, 1998. La porte monumentale est un exemple de l'utilité de ces travaux, puisque sa reconstitution est identique aux Alexandrie a été fondée en 331 av JC par Alexandre le Grand, d’où son nom. Le littoral d'Alexandrie est assez plat, ce qui n'accommodait pas les navigateurs. Le petit nombre et la variation des mesures données jusqu'ici sur la colonne de Pompée, ont engagé les citoyens Dutertre, Protain, Le Peyre et Norry, à en recueillir exactement toutes les proportions. De Foix obtient qu'à l'égal de l'architecte d'Alexandrie, Sostrade de Cnide , sa mémoire soit célébrée sous la forme d'un buste et d'un poème. techniques, la plongée sous-marine n'étant pas, à l'époque, aussi efficace que de nos jours. Le phare d’Alexandrie. Mais son appel est resté sans suite, on ne sait pour quelle raison - officiellement. Empereur, Alexandrie redécouverte, Stock, 1998. Bien sûr le phare d'Alexandrie ne fut pas le premier de l'histoire, mais si on retient celui-là c'est pour son imposante silhouette et sa taille immense qui l'on rendu sans comparaison avec ceux qui existaient avant. En amont Une des Sept Merveilles du Monde, le Phare d'Alexandrie fut le tout premier phare de l'histoire du monde, construit au IIIème siècle avant J.C par Ptolémée Ier. Il était considéré dans l'Antiquité comme la septième des Sept Merveilles du monde. On désigne sous ce nom un simple îlot de forme oblongue et tellement rapproché du rivage qu'il forme avec lui un port à double ouverture. Depuis, ses travaux sont tombés dans l'oubli… de même que le port, toujours submergé. Seule une coopération internationale entre archéologues permettrait d'entreprendre aujourd'hui des fouilles approfondies pour mettre enfin au jour le port antique de l'île de Pharos et confirmer l'extraordinaire richesse de la partie du site encore submergée. J.-C. au XIVe siècle). Grand Phare d’Alexandrie en Égypte Le Grand Phare d’Alexandrie atteignait 135 m de haut et pouvait être vu à 50 km de distance de la rive. Cet article est réservé aux abonnés à Pour la Science, G. Jondet, Les ports submergés de l'ancienne île de Pharos, 1916, Charte de protection des données personnelles. - Le premier a été étudié par Gaston Jondet au début du XXe siècle, mais ses travaux sont tombés dans l'oubli. Ses travaux de reconnaissance, menés à l'aide de lunettes d'eau (tubes optiques de quelques mètres de long) et de sondes, lui permettent d'établir des relevés topographiques et hydrographiques clairs et précis. bâtiments de l'époque hellénique. qu'elle le fut elle n'aurait pas eu les moyens d'étudier un site sous-marin. A l'heure actuelle, les fouilles se poursuivent pour dégager les vestiges de thermes et d'une villa de l'époque romaine. on dit "repérer", ça signifie indiquer sur un plan les coordonnées exactes, la position, l'inclinaison, puis d'identifier le matériau (granit, calcaire,
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