Malgré l'attaque, repoussée, d'une centaine de douaniers, 2 000 fusils et un million de cartouches sont débarqués du 14 au 16 mai. La monarchie est restaurée mais des groupes vendéens et chouans restent sous les armes. Aimé Picquet du Boisguy devait reprendre le commandement de l'Ille-et-Vilaine, mais il tomba malade et fut capturé à Paris peu avant son départ, le département bougea peu à la suite de son absence. Henri du Boishamon, nommé colonel le 26 mai par le général La Boëssiere, est chargé de prendre le commandement de la division de Médréac. La défaite de Waterloo est connue des Impériaux, néanmoins à Saint-Brieuc le général Fabre envoient des troupes mais elles manquent les Chouans à leur cantonnement. La Boëssière nomme ensuite Alexandre Courson de La Villevalio à la tête des volontaires royaux des Côtes-du-Nord, celui-ci occupe Quintin. Ils se rendent ensuite à Elven, puis Questembert les 6 et 7 juillet et enfin le 8 à Muzillac. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. . Cependant cette tentative se solde par un échec, les paysans refusèrent de se révolter et les rares personnes qui acceptèrent de prendre les armes se plaignirent rapidement de ne pas avoir touché leur solde promise par le duc de Bourbon. Les Impériaux envoient alors des propositions de paix mais elles sont rejetées par de Sol. L'insurrection la plus sérieuse eut lieu dans le Morbihan où Louis de Sol de Grisolles prit le commandement du Morbihan et du Finistère, forte de 10 000 à 15 000 hommes. Ces derniers sont vaincus et se replient sur Plumergat, la défaite démoralise les Chouans et déjà nombre d'entre eux désertent pour regagner leurs foyers. - Cholet : Pierre Rabjeau éd. Ce génocide (mot de certains Alexis des Nouhes ; ill.Launay frères ; préf. De son côté Julien Guillemot, colonel de la légion de Melrand, reçoit l'ordre de Sol de Grisolles de se porter dans ce département afin d'y soutenir l'insurrection. Le 15 mai, 25 000 paysans se soulèvent en Vendée militaire, Bressuire est prise. Roger Grand. (les Éditions du Choletais), 1980 1980. Informé de l'occupation de Ploërmel par les Chouans du Morbihan, du Boishamon envoie la quasi-totalité de ses forces, dirigées par Joseph du Boishamon et François de Trégomain, se mettre sous les ordres de Louis de Sol de Grisolles. Les Impériaux envoient alors des propositions de paix mais elles sont rejetées par de Sol. Il soulève les environs de cette ville, ainsi que les pays de Montfort-sur-Meu et Saint-Méen-le-Grand et prend comme seconds Gabillards, Jacques François de Mellon et son frère Joseph. Les Impériaux s'enferment à Vannes et Pontivy et n'en ressortirent plus[3]. Guerre de Vendée et Chouannerie de 1815; Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832; L. Liste de massacres de la guerre de Vendée et de la Chouannerie; P. Jean-François Paulouin; T. Traité de la Mabilais; U. François-Constant Uzureau; V. Virée de Galerne La guerre de Vendée et la Chouannerie est une guerre civile d’une violence exceptionnelle qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts car les révolutionnaires en ont fait un symbole. Puis les Chouans s'emparent de Bécherel sans combattre, quelques armes sont encore saisies. Les huit chouans sont forcés de se rendre et sont conduits dans un bateau pour Saint-Malo, ils parviennent néanmoins à s'enfuir grâce à la complicité du capitaine. S’inscrire ainsi dans la continuité, c’est prendre le risque de magnifier la mémoire et la légende du soulèvement de 1793. Néanmoins cet enthousiasme qui semble réconcilier bonapartistes et royalistes ne dure pas, ces derniers reprochent aux anciens soldats impériaux d'avoir conservé la cocarde et le drapeau tricolore. Sa peine est commuée en 20 ans de prison par Louis XVIII et Travot est enfermé à la forteresse de Ham. Après avoir songé à attaquer l’île de Noirmoutier, les Vendéens décident finalement de prendre Napoléonville (La Roche-sur-Yon). Cependant alertés, les Fédérés de Lorient attaquent les Chouans des légions d'Auray et de Bignan commandés par Joseph de Cadoudal, Le Thieis et Jean Rohu, qui s'étaient rassemblés à Sainte-Anne-d'Auray au nombre de 800. En Vendée Sapinaud et Auguste de La Rochejaquelein écrivent à Cholet au général Lamarque qu'ils sont prêts à rallier ses troupes pour combattre les Alliés en cas de démembrement de la France. Le combat reprend le lendemain, Grobon est grièvement blessé par un tireur, il devait mourir le 7 juin à Nantes, des suites de ses blessures. Le fort arbore le drapeau blanc, alertés les Impériaux contre-attaquent le 10 juillet, et, informés du faible nombre de leurs adversaires, escaladent le fort avec des échelles sur plusieurs côtés à la fois. Afin de pacifier la contrée, l’Empereur crée l'armée de la Loire, composée des divisions des généraux Jean-Pierre Travot, Estève et Brayer, et met à sa tête le général Lamarque afin de remplacer Delaborde, tombé malade. Des volontaires affluent de Saint-Malo et Lamballe, les paysans se soulèvent, la commune de Plumaugat se distingue en fournissant 60 hommes à elle seule. Cependant alertés, les Fédérés de Lorient attaquent les Chouans des légions d'Auray et de Bignan commandés par Joseph de Cadoudal, Le Thieis et Jean Rohu, qui s'étaient rassemblés à Sainte-Anne-d'Auray au nombre de 800. De son côté, le marquis de Coislin prit le commandement des insurgés de la Loire-Inférieure : il mobilisa 4 000 à 5 000 hommes, particulièrement dans les pays de Redon et Guérande mais ne livra que peu de combats. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Ils se rendent ensuite à Elven, puis Questembert les 6 et 7 juillet et enfin le 8 à Muzillac. Organisés tardivement, les Chouans de la Loire-Inférieure ne livrent que peu de combats. Mais pendant ce temps, Travot sortait de Nantes avec 1 500 hommes et marchait à la rencontre des Vendéens. L'ancien général impérial accepte avec enthousiasme. Cependant Travot ne se remit jamais véritablement de son emprisonnement, atteint de folie, il meurt le 7 janvier 1836[28]. Martin, Le Mans, 1988. Plancoët est reprise, puis Broons, Matignon et Ploubalay sont occupées par les Chouans, enfin Lamballe et Moncontour sont prises sans résistance. Le 28 mai, le gros de l'armée mené par le général Louis de Sol de Grisolles entre à Plaudren le 28 mai, puis de là gagne Sérent le 29, le 30 mai, les Chouans s'emparent de Ploërmel qui n'oppose qu'une faible résistance. Plancoët est reprise, puis Broons, Matignon et Ploubalay sont occupées par les Chouans, enfin Lamballe et Moncontour sont prises sans résistance. Les Chouans regagnent ensuite Rochefort-en-Terre. Les Chouans de Courson et Pontbriand se rassemblent ensuite à Dahouët, en Pléneuf-Val-André où les Anglais débarquent des armes et des munitions sous les yeux des Fédérés qui n'osent intervenir. De son côté, à Nantes, le général Lamarque s'apprêtait à passer à l'attaque, il délaissa l'Anjou et redéploya ses troupes de manière à frapper la Vendée en premier. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Il y reste deux ans avant d'être gracié en 1818 à la demande du neveu du roi, le duc d’Angoulême. Les propositions de Lamarque sont : l’amnistie totale pour les soldats et les officiers vendéens, la libération des prisonniers et la promesse que les soldats originaires de la Vendée militaire ne pourront être déployés en dehors de leurs départements[16]. Mais l'intervention des autorités supérieures met fin à l'affaire[24]. Pour les Vendéens, la situation était devenue très critique, aussi le général Lamarque décide d'envoyer de nouvelles propositions de paix. Dans le Finistère, Michel-Armand de Cornouaille lève une légion dans les environs de Quimper et combat les Fédérés dans les environs de Quimperlé et Châteauneuf-du-Faou. Maîtres des campagnes et des petites villes, les Chouans songent un temps attaquer Saint-Brieuc mais renoncent. — Paris, Perrin, 1942. Ils descendent ensuite sur Montauban-de-Bretagne qui est occupée et les Gendarmes, désarmés. Le général Jean Maximilien Lamarque est condamné à l'exil ; il ne revient en France qu'en 1818. L'ancien général impérial accepte avec enthousiasme. Mais les Chouans ne se laissent pas impressionner et contre-attaquent tandis que les renforts menés par Pontbriand mettent les Impériaux en fuite. La Rochejaquelein et Simon Canuel, ancien officier républicain devenu major-général dans l'armée vendéenne, apprennent les propositions de Fouché mais les refusent, néanmoins d'autres officiers, Suzannet notamment, n'y étaient pas insensibles. Mais pendant ce temps, Travot sortait de Nantes avec 1 500 hommes et marchait à la rencontre des Vendéens. Mais les Vendéens sont très mal équipés, la plupart ne sont armés que de faux, le débarquement d'armes et de munitions promis par La Rochejaquelein est donc essentiel. De son côté, le marquis de Coislin prit le commandement des insurgés de la Loire-Inférieure : il mobilisa 4 000 à 5 000 hommes, particulièrement dans les pays de Redon et Guérande mais ne livra que peu de combats. Alexandre Courson de La Villevalio prit le commandement des Chouans des Côtes-du-Nord, dans les pays de Plancoët et Lamballe, le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand reforma la division de Dinan. Il s'empare de Carhaix sans combattre le 30 juin. De son côté Lamarque, secondé par Brayer, quittait Nantes avec 3 000 hommes, le 11 juin il faisait sa jonction avec Travot à Machecoul, le 12 juin il occupait Legé et Palluau. Bogislav Friedrich Emanuel von Tauentzien. Mais Travot est rapidement informé du débarquement de Croix-de-Vie, aussi il envoie les généraux Estève et Grobon occuper Saint-Jean de Monts et Saint-Gilles-sur-Vie[10]. Dans le Morbihan et les Côtes-du-Nord, ces conventions sont globalement respectées mais ailleurs la bonne entente ne dure pas. Les généraux vendéens sont divisés, Auguste de La Rochejaquelein est opposé à la paix, en revanche Charles d'Autichamp y est favorable. Néanmoins Lamarque choisit d'envoyer d'ultimes propositions de paix qui sont rejetées par les Vendéens, y compris par d'Autichamps et Suzannet, ce dernier regrettant ses anciennes actions depuis la mort de La Rochejaquelein dont il se sentait en partie responsable. Les généraux Brayer et Estève avaient déjà pris position à Challans, Soullans et Saint-Christophe-du-Ligneron. Le 20 juin, les deux armées se rencontrent sur la lande de Grand-Collet. Furieux, La Rochejaquelein destitue Suzannet, Sapinaud et d'Autichamps et nomme à leur place Du Chaffault, Durfort-Civrac et Duperrat. Les officiers prussiens réclament une revanche et demandent un duel opposant 100 Prussiens à 100 Français. Campagne du duc d'Angoulême Dans l'Ouest les départements touchés furent ceux de la Vendée, de Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres, de la Loire-Inférieure, du Morbihan, des Côtes-du-Nord, d'Ille-et-Vilaine, de la Mayenne et du Finistère. La Rochejaquelein et Simon Canuel, ancien officier républicain devenu major-général dans l'armée vendéenne, apprennent les propositions de Fouché mais les refusent, néanmoins d'autres officiers, Suzannet notamment, n'y étaient pas insensibles. De son côté le colonel Jean Terrien organise sa division dans l'Ouest du département et rassemble sous ses ordres 2 443 hommes. Suzannet commande armée du Marais, soit l'Ouest de la Vendée et le sud de la Loire-Inférieure, d’Autichamp commande l’armée d'Anjou, au Sud-Ouest du Maine-et-Loire, Auguste de La Rochejaquelein dirige l’armée du Haut-Poitou au nord des Deux-Sèvres, dans l'Est de la Vendée, Sapinaud prend la direction de l’armée du Centre. Les anciennes troupes impériales ne sont guère disposées à abandonner le drapeau et la cocarde tricolore. par Pierre Le Gall), Bibliographie de la Contre-Révolution dans les provinces de l’Ouest ou des guerres de la Vendée et de la chouannerie : 1793-1815-1832, Saint-Brieuc et Paris, Éd. marquis de Granges de Surgères. Des volontaires affluent de Saint-Malo et Lamballe, les paysans se soulèvent, la commune de Plumaugat se distingue en fournissant 60 hommes à elle seule. Mais peu de temps après, la nouvelle de la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo le 18 juin arrive en Vendée. Informé de l'occupation de Ploërmel par les Chouans du Morbihan, du Boishamon envoie la quasi-totalité de ses forces, dirigées par Joseph du Boishamon et François de Trégomain, se mettre sous les ordres de Louis de Sol de Grisolles. continué par Yves Lemière, éd. Chouannerie dans le Morbihan et le Finistère, Insurrection royaliste dans le Toulousain, Guerre de Vendée et Chouannerie pendant les Cent-Jours, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_de_Vendée_et_Chouannerie_de_1815&oldid=177838031, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Portail:France au XIXe siècle/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Restauration française 1814-1830/Articles liés, Portail:Bretagne/Articles liés directement, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Victoire militaire des Impériaux, Victoire politique des Royalistes. Mais Travot est rapidement informé du débarquement de Croix-de-Vie, aussi il envoie les généraux Estève et Grobon occuper Saint-Jean de Monts et Saint-Gilles-sur-Vie[10]. Dans un premier temps, peu de monde le rejoint, du moins jusqu'au 16 avril. Le 20 juillet, le Prince de La Trémoille débarque à Saint-Malo qui se rallie au Roi. Le 11 mai, à La Chapelle-Basse-Mer, Suzannet et d'Autichamp décident de lancer les hostilités pour le 15 mai. Néanmoins les hommes manquent d'armes et de munitions, ce qui ne les empêchent pas d'occuper Plancoët, puis de battre un petit détachement de soldats de ligne près de Jugon-les-Lacs. Ceux-ci se retranchent dans une tour et les Chouans, dépourvus d'artillerie, ne peuvent prendre la ville en totalité. Le 14 mai, 800 Vendéens sous les ordres de Robert s'emparent de Saint-Jean et de Notre-Dame-de-Monts, où 50 gendarmes et douaniers sont désarmés, et surtout des ports de Croix-de-Vie et de Saint-Gilles-sur-Vie. Edmond Lemière (ouvr. Puis les Impériaux se portent sur Auray, où les Chouans se sont réunis dans l'attente d'un nouveau débarquement du côté de Carnac. Cependant en mars 1815 le nouveau régime est chassé par le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe. Les autres officiers impériaux ayant servi en Vendée sont également poursuivis. Le 11 juin, le débarquement peut s'opérer, les Chouans reçoivent des Britanniques 3 000 fusils, des munitions ainsi qu'un canon et un obusier. En Vendée, à la suite de l'échec de Napoléonville, Louis de La Rochejaquelein décide de retourner à Saint-Gilles-sur-Vie afin d'accueillir un nouveau débarquement d'armes. De fin mars à début avril, il parcourt l'arrondissement de Dinan, ainsi que les environs de Lamballe et Moncontour et recrute des volontaires. Cependant les bonapartistes ne réagissent pas et aucun combat ne se déroule sur le territoire de la division. Les paysans s'irritent des lourdes réquisitions opérées par l'armée prussienne pour son ravitaillement, de plus de nouvelles rumeurs de démembrement relancent l'inquiétude. Dans l'Ouest, la répression fut cependant assez modérée, rares furent les peines de mort prononcées, aucune ne fut exécutée[26]. Néanmoins Lamarque choisit d'envoyer d'ultimes propositions de paix qui sont rejetées par les Vendéens, y compris par d'Autichamps et Suzannet, ce dernier regrettant ses anciennes actions depuis la mort de La Rochejaquelein dont il se sentait en partie responsable. Les généraux impériaux Delaborde et Travot n'ont que peu de troupes à opposer aux insurgés, presque tous les régiments de ligne étant appelés à combattre aux frontières. À Nantes, le 12 août, le général prussien Tielmann est conspué par plusieurs centaines de personnes royalistes comme bonapartistes[23]. Les commandants impériaux Lamarque et Travot font également preuve de modération, Travot relâche notamment une vingtaine de prisonniers après le combat de L'Aiguillon. 1. Les Chouans gagnent ensuite Sérent, puis Bignan, les 26 et 27 juin, le 28 l'Armée se rend à Baud, le 29 elle est à Pluvigner où elle est rejointe par plusieurs officiers de la maison du Roi. Elle est étroitement liée à la guerre de Vendée qui se déroula sur la rive gauche de la Loire, l'ensemble de … Les Cent Jours dans l'Ouest. Henri du Boishamon et Guy Aubert de Trégomain reformèrent les divisions de Médréac et Saint-Gilles, Boishamon levant 1 800 hommes qui furent envoyés dans le Morbihan et ne conservant avec lui qu'une centaine d'hommes dans les environs de Saint-Méen. Forces en présence; 570 hommes 1 canon: 5 000 hommes: Pertes; 5 à 30 morts 16 blessés 8 à 10 prisonniers: Chouannerie de 1815. Les Chouans apprennent des Britanniques la défaite de Napoléon à Waterloo. Cependant en mars 1815 le nouveau régime est chassé par le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe. Le 2 juin, à Saint-Gilles, Grobon passe à l'attaque avec 300 hommes, dans l'attente de renforts, il fait retrancher ses troupes dans une chapelle. Un premier affrontement sérieux a lieu le 17 mai à Châtillon et Saint-Pierre-des-Échaubrognes où les 1 200 hommes du colonel Prévost sont battus par les 2 000 Vendéens d’Auguste de La Rochejaquelein et de Simon Canuel. Dans l'Ouest les départements touchés furent ceux de la Vendée, de Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres, de la Loire-Inférieure, du Morbihan, des Côtes-du-Nord, d'Ille-et-Vilaine, de la Mayenne et du Finistère. Les chefs vendéens se rassemblent alors à La Tessoualle. En Vendée, à la suite de l'échec de Napoléonville, Louis de La Rochejaquelein décide de retourner à Saint-Gilles-sur-Vie afin d'accueillir un nouveau débarquement d'armes. Cette série ambitionne de mettre à la portée de tous une histoire attractive, rigoureusement authentique qui se réfère aux travaux les plus récents. Les Chouans regagnent ensuite Rochefort-en-Terre. La veille des soldats de ce détachement avaient maltraités des habitants de Montauban-de-Bretagne, ce qui provoqua la colère des royalistes. Le 6 juillet, 8 officiers de la légion de Dinan réalisent un coup d'éclat en s'emparant du Fort-la-Latte. Malgré l'attaque, repoussée, d'une centaine de douaniers, 2 000 fusils et un million de cartouches sont débarqués du 14 au 16 mai. Bibliographie de la Contre-Révolution dans les Provinces de l'Ouest ou des Guerres de Vendée et de la Chouannerie (1793-1815-1832). Dans de telles situations l'ordre ne pouvait être assuré, néanmoins contrairement à d'autres départements, on ne relève pas de vague d'assassinats et l'Ouest ne connaît pas alors de véritable Terreur blanche[19]. Le 22 mai, les douaniers et les gendarmes d'Étel à La Trinité-sur-Mer sont désarmés par les volontaires royaux. Cependant cette tentative se solde par un échec, les paysans refusèrent de se révolter et les rares personnes qui acceptèrent de prendre les armes se plaignirent rapidement de ne pas avoir touché leur solde promise par le duc de Bourbon. - 120 p. : ill. ; 47 cm.. Le fort arbore le drapeau blanc, alertés les Impériaux contre-attaquent le 10 juillet, et, informés du faible nombre de leurs adversaires, escaladent le fort avec des échelles sur plusieurs côtés à la fois. Pontbriand organise ses troupes en 8 cohortes et prend comme second le lieutenant-colonel de Chappedelaine. Ce fut finalement ce décret de l'Empereur qui provoqua ce que le duc de Bourbon n'avait pu obtenir. Le 6 juillet, 8 officiers de la légion de Dinan réalisent un coup d'éclat en s'emparant du Fort-la-Latte. D'Ambrugeac rassembla quelques hommes dans la Sarthe. La rencontre se produit le 21 juin, les Impériaux au nombre de 1 500 à 3 000 chargent à la baïonnette les Chouans, au nombre de 5 000 à 8 000, retranchés derrière des haies et de fossés. Un premier affrontement sérieux a lieu le 17 mai à Châtillon et Saint-Pierre-des-Échaubrognes où les 1 200 hommes du colonel Prévost sont battus par les 2 000 Vendéens d’Auguste de La Rochejaquelein et de Simon Canuel. Aimé Picquet du Boisguy devait reprendre le commandement de l'Ille-et-Vilaine, mais il tomba malade et fut capturé à Paris peu avant son départ, le département bougea peu à la suite de son absence. Puis 600 soldats partis de Saint-Malo, renforcés par 200 Fédérés de Dinan et Broons s'emparent de Plancoët que les Chouans évacuent. Les généraux vendéens élisent alors Louis de La Rochejaquelein comme généralissime[7]. Ces derniers ont néanmoins perdu peu de monde dans ce premier combat, les Chouans ont un mort et deux blessés. À la même époque, des troubles eurent lieu aussi dans d'autres départements français comme dans l'Aveyron et la Lozère. En réalité la lassitude commençait déjà à apparaître et les Vendéens, officiers comme soldats, n'étaient pas indifférents aux propositions de Fouché. Afin de pacifier la contrée, l’Empereur crée l'armée de la Loire, composée des divisions des généraux Jean-Pierre Travot, Estève et Brayer, et met à sa tête le général Lamarque afin de remplacer Delaborde, tombé malade. Mais l'intervention des autorités supérieures met fin à l'affaire[24]. Alexandre Courson de La Villevalio prit le commandement des Chouans des Côtes-du-Nord, dans les pays de Plancoët et Lamballe, le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand reforma la division de Dinan. L'armée régulière n'abandonna le drapeau et la cocarde tricolore, pour le remplacer par le blanc, que le 16 juillet, à la demande du maréchal Davout[20]. Par la suite un convoi d'armes est envoyé à la division, qui en fait passer un autre dans les pays de Fougères et Vitré. Les Chouans gagnent ensuite Sérent, puis Bignan, les 26 et 27 juin, le 28 l'Armée se rend à Baud, le 29 elle est à Pluvigner où elle est rejointe par plusieurs officiers de la maison du Roi. Dans le Morbihan et les Côtes-du-Nord, ces conventions sont globalement respectées mais ailleurs la bonne entente ne dure pas. The movement… La paix signée, les troubles continuent. En revanche, en Bretagne, dans le Morbihan, le général chouan Louis de Sol de Grisolles, hostile aux Alliés, refuse de laisser entrer les Prussiens dans les territoires qu'il contrôle. Néanmoins le manque d’armes de guerre et de munitions, par suite de son éloignement de la côte et de l’escadre anglaise, centre de ravitaillement, réduisit à une faible action cette zone. Le 24 juin, ils apprennent la victoire de Napoléon à la bataille de Ligny le 16 juin. Dans la Mayenne, le général chouan Louis d'Andigné se montre particulièrement hostile aux Prussiens, il fait réarmer ses hommes et déclare être capable de lever facilement 100 000 hommes dans l'Ouest, ce qui était fortement exagéré. Dans de telles situations l'ordre ne pouvait être assuré, néanmoins contrairement à d'autres départements, on ne relève pas de vague d'assassinats et l'Ouest ne connaît pas alors de véritable Terreur blanche[19]. La Vendee Et La Chouannerie : Table Generale Alphabetique Et Analytique Des Trois Series : La Préparation De La Guerre De Vendée (1789-1793) - La Vendée Patriote (1793-1794) - Les Pacifications De … Contrairement au sud de la France, la Terreur blanche ne fut pas très virulente dans l'Ouest, il n'y eut pas de vague d'assassinats contre les partisans de Napoléon[26]. Finalement les Alliés quittèrent l'Ouest en novembre 1815. Les 12 et 13 juin, Sapinaud décide de marcher avec le gros de l'armée sur la Vendée, une seconde force commandée par Auguste de La Rochejaquelein est envoyée prendre Thouars. Après être passés par Malestroit, les Chouans, au nombre de 5 000, arrivent le 4 juin en vue de Redon, défendue par seulement 120 hommes. Le 2 août, les anciennes troupes impériales se retirent de l'Ouest et l'armée prussienne entre en Anjou, les déclarations pacifiques du général-comte Tauentzien rassurent les Vendéens qui accueillent les Prussiens en libérateurs[21]. Ils descendent ensuite sur Montauban-de-Bretagne qui est occupée et les Gendarmes, désarmés. Mais les Angevins et les Haut-Poitevins des généraux Suzannet, Sapinaud et d'Autichamp refusent de gagner le Bas-Poitou pour rejoindre La Rochejaquelein. Dans le Finistère, Michel-Armand de Cornouaille lève une légion dans les environs de Quimper et combat les Fédérés dans les environs de Quimperlé et Châteauneuf-du-Faou. Malgré quelques tensions avec les fédérés, la ville laisse entrer le prince, Pontbriand et une partie de ses hommes et le combat est évité[4]. De son côté le colonel Jean Terrien organise sa division dans l'Ouest du département et rassemble sous ses ordres 2 443 hommes. échappé de l'île d'Elbe. Dans l'Ouest, c'est le vicomte de Cardaillac qui, à Nantes, est chargé de la répression et s'attache particulièrement à faire disparaître tout symbole de l'Empire ; de nombreuses personnes sont expulsées ou condamnées à l'exil[27]. Suzannet, grièvement blessé, meurt le lendemain[14]. Du moins, paradoxalement, jusqu'à la paix, le 3 ou le 13 juillet, après le retour de Louis XVIII, un détachement de 120 soldats et marins en route pour Brest et portant cocardes tricolores est attaqué par une centaine de Chouans commandés par du Boishamon à Saint-Jouan-de-l'Isle. Le général Jean Maximilien Lamarque est condamné à l'exil ; il ne revient en France qu'en 1818. Actif essentiellement dans les environs de Redon et Guérande, le général Pierre Louis du Cambout de Coislin commande ce département et dispose de 4 000 à 5 000 hommes sous ses ordres. Les guerres de Vendée, relecture et récupération. Quelques hommes sont tués, puis les ex-Impériaux, surpris, se rendent. Pendant ce temps, le 19 juin, le général Auguste de La Rochejaquelein, secondé par Duperrat, et à la tête de 3 000 hommes entrait dans Thouars qui s'était rendue sans combattre. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon I durant les Cent-Jours. Lors de l' insurrection de 1815, les Vendéens font 66 prisonniers lors de la guerre, lesquels sont relâchés contre la promesse de ne plus prendre les armes. Ils ont pour ordre de rester dans le Morbihan afin de bénéficier d'un débarquement d'armes et de munitions par les Britanniques dans ce département. Cependant les bonapartistes ne réagissent pas et aucun combat ne se déroule sur le territoire de la division. Les insurrections vendéennes et chouannes avaient immobilisé dans l'Ouest plus de 10 000 hommes de troupes de ligne, sans compter les conscrits qui avaient rejoint les insurgés[18]. À la même époque, des troubles eurent lieu aussi dans d'autres départements français comme dans l'Aveyron et la Lozère. Un document très recherché pour ses portraits et les nombreux renseignements qu'il fournit sur les chefs militaires des armées de la Vendée et de la Chouannerie ; ouvrage de qualité qui ne peut qu'intéresser tous ceux qui se passionnent pour la grande épopée vendéenne et les chefs qui l'ont conduite. Pendant ce temps, le 19 juin, le général Auguste de La Rochejaquelein, secondé par Duperrat, et à la tête de 3 000 hommes entrait dans Thouars qui s'était rendue sans combattre. Batailles. Mais les Chouans ne se laissent pas impressionner et contre-attaquent tandis que les renforts menés par Pontbriand mettent les Impériaux en fuite. Le 9 mai, la frégate britannique L'Astrée, commandée par le capitaine Kitoë, arrive en vue des côtes vendéennes, avec à son bord Louis de La Rochejaquelein et la cargaison d'armes.
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