Le document de cette année reflète la diversité des positions et la nécessité de poursuivre le dialogue entre les États Membres d’une façon inclusive et transparente. Il est inacceptable que l’Afrique reste le seul continent non représenté dans la catégorie des membres permanents, a-t-il insisté, et qu’elle soit sous-représentée parmi les non-permanents. C’est pour cette raison que les pays du continent demandent une place dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, étant les mieux à même de jouer un rôle significatif dans leur région. Plutôt que de répéter les mêmes positions d’année en année, passons à la vitesse supérieure, a-t-il encouragé. Il fut, dès l'ori… L’appui à l’augmentation du nombre des pays en développement, de l’Afrique, des petits États insulaires en développement et des petits États, ainsi que l’amélioration du libellé sur les méthodes de travail et sur l’interaction entre le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale, montrent que nous pouvons trouver des dénominateurs communs et que les négociations avancent, « lentement mais sûrement », s’est réjouie la représentante. Elle s’est opposée à la création de « sous-catégories » de membres car cela risquerait d’approfondir les divisions au sein du Conseil, lequel devrait notamment cesser son ingérence dans des questions qui ne relèvent pas de son mandat. C’est pourtant facile d’avancer, a estimé le représentant, en ajoutant qu’il suffit de mettre « par écrit » les propositions faites. M. MARC-ANDRÉ BLANCHARD (Canada) a indiqué que son pays est fier d’être membre du Groupe « Unis pour le consensus » et qu’à ce titre, il appuie totalement l’intervention de sa collègue italienne, laquelle a rappelé l’engagement du Groupe en faveur d’un processus basé sur le consensus, la transparence et l’ouverture. de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Elle a appelé à saisir l’occasion de la célébration du soixante-quinzième anniversaire des Nations Unis pour parvenir à une composition du Conseil qui reflète à la fois les défis mondiaux auxquels il est confronté ainsi que le monde d’aujourd’hui. Dès le 1er janvier, le système des Nations Unies pour le développement s’engage sur la voie de la réforme. Elle reconnaît la nécessité d’accorder une meilleure représentation à l’Afrique ainsi qu’une meilleure répartition géographique en général. 0000052224 00000 n Il s’agit, a-t-il rappelé, d’assurer que le Conseil de sécurité soit « représentatif, responsable, démocratique, transparent et efficace ». Plusieurs délégations, dont celle de l’Inde, a rappelé le représentant, n’ont cessé de dire qu’un texte complet reflétant les positions de toutes les délégations n’est pas seulement « la prochaine étape la plus logique » mais aussi la « seule » étape vers des négociations. Elle s’est étonnée que les discussions intergouvernementales ne soient pas enregistrées. Regrettant la lenteur des progrès, ces 26 dernières années, le représentant a certes noté des divergences mais aussi des convergences. Le Conseil devrait avoir 26 sièges au plus. Compte tenu de la lenteur des progrès, M. CHRISTIAN WENAWESER (Liechtenstein) a estimé qu’il est temps d’évaluer sérieusement les bases des négociations intergouvernementales. Les négociations intergouvernementales sur ce sujet important doivent prendre forme au cours de cette session, a-t-il insisté. 0000005953 00000 n Certes, a reconnu la représentante, les questions liées à la réforme du Conseil ne sont pas choses aisées. 0000013151 00000 n La Malaisie, a-t-il dit, soutient l’élargissement du Conseil dans les deux catégories de sièges. Discutons de la manière de les rendre plus ouvertes, plus transparentes et plus formelles. Il a donc regretté que les discussions ne soient pas à la hauteur de cette aspiration, tout en insistant sur le droit des pays en développement, y compris les petits parmi eux, à occuper des sièges au Conseil. Dans ce cadre, les négociations intergouvernementales sont une plateforme légitime pour poursuivre des discussions approfondies sur les cinq questions fondamentales de la réforme du Conseil. Ce n’est que par le consensus, a-t-elle estimé, que nous serons à même de créer un Conseil légitime qui fonctionne efficacement. Le représentant a refusé toute idée de « régler les problèmes par un trait de plume ». On ne peut se permettre de rester indifférent aux réalités et aux changements rapides, a-t-il dit, ajoutant que l’Afrique continuera de plaider pour une réforme significative du Conseil de sécurité. Enfin, la Mongolie demande que tous les États, en particulier les petits États en développement, puissent être élus au Conseil de sécurité de manière régulière. générale 28 novembre 2012 Français Original : anglais Rapport du Secrétaire géné 12-61630 (F) 031212 031212 *1261630* ral sur la situation au Mali I. Mme SANDRA PEJIC (Serbie) a souhaité que les négociations sur la réforme du Conseil de sécurité soient franches et ouvertes avec pour objectif de rapprocher les positions. M. Mimouni a vu là l’occasion de mettre le système international sur une voie plus démocratique et plus efficace. Puisque nous visons tous un objectif commun, a-t-elle poursuivi, ne nous focalisons pas sur « les murs qui nous divisent » mais plutôt sur les ponts qui peuvent s’élargir dans un véritable esprit de souplesse et de compromis. De toute façon, a estimé la Fédération de Russie, on ne saurait se contenter de la majorité des deux tiers et réduire la réforme à un simple exercice d’arithmétique. Photo de couverture : Photo ONU #553835 par . Le Conseil de sécurité suit constamment le déroulement des opérations de maintien de la paix de l'ONU, notamment sur la base des rapports que lui présente le Secrétaire général, mais aussi en tenant des réunions spécialement consacrées à l'examen des activités menées par telle ou telle opération. Le veto restreint empêche et limite l’action du Conseil, a-t-il dénoncé, encourageant une large adhésion au Code de conduite du Groupe Responsabilité, cohérence et transparence (Groupe ACT). Dans notre proposition, s’est enorgueillie l’Italie, « il n’y a que des gagnants et pas de perdants ». À son tour, il a réclamé une session qui aille jusqu’au mois de juillet. Quant à la catégorie des non-permanents, elle doit assurer une représentativité géographique plus juste, plus équitable et plus démocratique. La composition actuelle du Conseil de Sécurité des Nations Unies fait l'objet de sévères critiques. De même, les États d’Europe orientale devraient avoir un siège permanent dans un Conseil réformé. Le représentant a espéré une formule qui permette à chaque État de siéger au sein du Conseil. Elle a exigé plus d’efficacité et face aux « Éléments de convergence révisés », elle s’est dite confiante que certaines positions pourront être clarifiées et les divergences, réduites. Le renforcement du multilatéralisme prend tout son sens quand les dividendes ne se limitent pas à un nombre réduit de pays, et quand il repose sur la démocratie, la transparence, la responsabilité et le respect de la Charte. Elle doit être la plus complète, la plus inclusive, la plus transparente et la plus équilibrée possible, de façon à maintenir une unité et une solidarité entre tous les États Membres. M. DMITRY A. POLYANSKIY (Fédération de Russie) a reconnu des progrès mais aussi la persistance de divergences. La relation entre le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale doit également être améliorée grâce à des rapports plus analytiques et des consultations adéquates avec les pays contributeurs de contingents et de police. Le consensus ne sera trouvé que par la souplesse. Il ne faut pas non plus que cela soit trop tôt, comme c’était le cas cette année; les discussions s’étant achevées fin mai. Il a dénoncé la propagande de ce pays sur un Mécanisme d’enquête « illégitime ». Ce n’est que par un processus transparent qui prenne en considération la voix de tous les États membres, que nous serons capables, a prévenu la représentante, de tracer un « chemin consensuel » vers la réforme. « Tentons l’aventure » de la voie normale pour donner une chance à la réforme. Il est indispensable d’améliorer la transparence, la flexibilité et la volonté politique de tous les États dans le processus de négociation, en évitant la confrontation et en se gardant de placer les intérêts géopolitiques régionaux ou nationaux au-dessus de l’intérêt général. Pour que le Conseil soit plus transparent, une véritable modernisation de ses méthodes de travail s’impose, en privilégiant les séances publiques et en renonçant à la « diplomatie secrète ». Nous voudrions, a poursuivi la représentante, que la plénière de l’Assemblée générale soit le lieu des déclarations générales sur les négociations intergouvernementales. M. AGUSTÍN SANTOS MARAVER (Espagne) a déclaré que l’action multilatérale exigée par les défis actuels ne sera possible que si les négociations intergouvernementales débouchent sur un Conseil de sécurité plus démocratique, plus représentatif et plus transparent dont les membres sont sanctionnés par des élections périodiques. Estimant qu’il ne s’agit pas « de réinventer la roue », il a estimé que le document révisé produit pendant la soixante-treizième session de l’Assemblée représente un pas positif sur lequel il est possible de construire. Nous devons, a-t-il proposé, travailler davantage pour aplanir les divergences, ce qui exige la nomination rapide des facilitateurs. Elle implique des aménagements aux méthodes de travail et demeure la « plus réaliste » sur la table. M. OMAR KADIRI (Maroc) a réitéré la position de son pays selon laquelle « il est temps pour une réforme rapide du Conseil de sécurité afin qu’il fasse preuve de représentativité et de transparence ». Elle a une nouvelle fois défendu le consensus le plus large possible. Introduction 1. trailer <<0ED2F88B77374834B0D174307C468736>]/Prev 405574>> startxref 0 %%EOF 108 0 obj <>stream Pour ne pas « perdre la boussole » de cet important processus, il a dit privilégier les voies et moyens les « plus consensuels » pour que le Conseil soit en mesure de prévenir de nouvelles guerres dans un monde dominé par la tendance au recours à la force ou à la menace d’y recourir. De grandes divergences existent sur les questions clefs. Devra Berkowitz. L’idée d’élargir le droit de veto à des nouveaux membres permanents est en effet controversée contrairement à la nécessité de corriger l’injustice « historique » faite à l’Afrique, seul continent privé d’une présence permanente au Conseil. Trouver ces coprésidents s’est avéré « exceptionnellement complexe », a avoué le Vice-Président pour expliquer pourquoi les consultations se poursuivent. Il a rappelé que cela fait 40 ans que cette réforme fait partie du programme de travail de l’Assemblée générale. Rappelant que certains décrivent les méthodes de travail du Conseil comme « non démocratiques », il a relayé l’expérience des États qui ont constaté que les membres permanents « règnent en maître ». Le représentant a espéré des progrès significatifs dans les négociations intergouvernementales de 2020. Ils doivent donner des gages et renforcer la confiance pendant les discussions car cette confiance sera indispensable à toute réforme. Aucune réforme ne serait complète sans une remise à plat de « l’irrégularité actuelle », c’est-à-dire le droit de veto, a dit le représentant. Large vue de la réunion du Conseil de sécurité sur « les femmes, la paix et la sécurité ». Il faut aussi empêcher le Conseil d’examiner des situations qui ne constituent pas une menace à la paix et la sécurité internationales ou des questions liées aux affaires intérieures des États, a renchéri le représentant, avant de demander au Conseil de cesser son recours excessif au Chapitre VII et aux sanctions inutiles. L’UNICEF se mobilise pour pouvoir transporter jusqu’à 850 tonnes de vaccins contre la COVID-19 par mois en 2021, si de telles quantités de vaccins deviennent disponibles. La Chine, a-t-il assuré, est dite prête à travailler avec toutes les parties pour servir les intérêts de « tous les États Membres ». Sans transparence, nous échouerons, a prévenu la représentante. Ces dernières doivent s’appuyer sur le Document-cadre de 2015 qui, selon lui, reste la référence. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté, jeudi, une résolution dans laquelle il expose les grands axes de sa vision de la réforme du secteur de la sécurité, qu’il juge cruciale pour la consolidation de la paix au lendemain de conflits. Après 10 ans de négociations intergouvernementales et plus de 25 ans de discussions sur la réforme du Conseil de sécurité, nous n’avons fait que très peu de progrès. M. ADONIA AYEBARE (Ouganda) a déclaré que son pays est opposé à toute approche sélective, qui serait contradictoire avec l’esprit d’une réforme complète. Il a également déclaré qu’alors que l’Afrique est le continent qui compte le plus d’États Membres de l’ONU et que les trois-quarts des questions inscrites à l’agenda du Conseil de sécurité sont africaines, il n’est toujours pas représenté dans la catégorie des membres permanents. M. TAYE ATSKESELASSIE AMDE (Éthiopie) s’est dit convaincu que les efforts visant à rendre le Conseil de sécurité plus démocratique, représentatif, transparent et inclusif seront fructueux. Dans le processus de négociation, nous devons chercher ce qui rapproche pour arriver à un « accord acceptable pour tous ». Il a souhaité que des groupes d’États qui n’étaient pas représentés lors de la création du Conseil puisse jouer un rôle décisif dans un Conseil réformé, afin de corriger une sous-représentation issue du passé colonial. « Tentons l’aventure de la normalité », a-t-elle ironisé. Le Conseil doit donc être élargi et plus représentatif du monde actuel pour garder sa légitimité. Or, les négociations intergouvernementales se limitent à la répétition des déclarations sur des positions bien connues, sans véritable effort de rapprocher les points de vue. Laissés sans réponse, le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, les changements climatiques et la cybercriminalité peuvent compromettre la vie sur la planète. Le représentant a suggéré au Président de l’Assemblée générale de convoquer une discussion informelle entre quelques « délégations clefs » et appelé les membres permanents du Conseil, en vertu des privilèges et responsabilités qui leur sont conférés, à montrer l’exemple à la reprise du processus de négociation. À cet égard, a-t-il dit, le Maroc souscrit pleinement à la Position commune africaine, laquelle prévoit pas moins de deux sièges permanents, « avec l’ensemble de leurs prérogatives et privilèges », et cinq sièges non permanents. Le G4, a-t-il assuré, est prêt à reprendre les négociations aujourd’hui même, après cette séance. Le représentant a également estimé que non seulement les coprésidents du processus de négociation devront refléter les vues exprimées par les États Membres, mais qu’un grand nombre d’entre eux devraient pouvoir participer aux réunions. 0000020831 00000 n %PDF-1.5 %���� Cet organe ne saurait demeurer un simple instrument « ancré dans le passé » qui reproduit une concurrence entre les intérêts individuels de ses membres, comme il y a presque 75 ans. La représentante a voulu que l’on redouble d’efforts pour corriger les déséquilibres « historiques » et renforcer la présence des pays d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes, d’Asie et du Pacifique, tant dans la catégorie des membres permanents que dans celle des non permanents. L’Indonésie estime aussi que le Conseil doit être plus ouvert, transparent, démocratique, efficace et responsable. Le veto dont disposent certains de ses Etats membres serait anachronique. 0000017311 00000 n Il est de notoriété publique que le syndrome de la fatigue s’est emparé des participants aux négociations intergouvernementales, a constaté M. MAURO VIEIRA (Brésil), qui a parlé d’une véritable « frustration » à la fin de la dernière session. Introduction 1. Le représentant a jugé essentiel de reconnaître l’imbrication étroite entre les cinq points de la réforme et estimé qu’il était impossible par exemple d’évoquer l’élargissement du Conseil sans parler de la catégorie d’appartenance de ses membres ou d’une représentation régionale équitable, comme la sous-représentation actuelle de l’Afrique, car ceci reviendrait à prolonger une injustice « historique ». M. Mouanda a invité les cofacilitateurs à proposer un document reflétant « authentiquement » les positions exprimées par toutes les parties aux négociations, en mettant à profit le Document-cadre de 2015 et les autres documents produits après la soixante-neuvième session de l’Assemblée générale. Nous voulons que les « Éléments de convergence révisés » soient attribués, a-t-il dit à son tour, pour que l’on sache qui a fait quelle proposition. La Belgique et les Pays-Bas sont des ardents défenseurs d’une réforme du Conseil pour que toutes les régions du monde y soient représentées. Pendant que le processus tourne en rond, l’Afrique, avec son 1,2 milliard d’habitants, continue d’être le seul continent non représenté parmi les membres permanents et sous-représenté parmi les non-permanents, a-t-il relevé, en qualifiant cette situation d’injustice « historique ». Au cœur de cette transformation, le nouveau système des coordonnateurs résidents place les pays au premier plan. M. AMMAR AL ARSAN (République arabe syrienne) a rejeté « la diplomatie factice » et appelé à des efforts sérieux et constructifs pour le bien de tous les peuples. Il a appuyé ce type de négociations, tant qu’elles visent le consensus. Quant à l’augmentation du nombre des membres permanents, elle n’aboutirait, a-t-il dit, qu’à compliquer la tâche du Conseil. « Nous détenons le record des processus longs et lents », s’est indignée Mme ONDINA BLOKAR DROBIČ (Slovénie). La composition et les droits de vote au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et des conseils d'administration du système de Bretton Woods en sont un bon exemple”, a-t-il remarqué. Au cœur des Nations Unies, le Conseil de sécurité a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Soutenant que la réforme du Conseil « ne peut être ni une option ni un choix optionnel », il a estimé qu’aucun de ses cinq principaux aspects ne peut être considéré comme mineur. Les pays d’Europe orientale devraient être mieux représentés, a plaidé le représentant. Mais en même temps, nous voulons tous le succès de réformes substantielles. 0000046514 00000 n Certes, a reconnu le représentant, la position du Groupe a évolué au fil du temps. Concernant l’amélioration des méthodes de travail du Conseil, il a réclamé une meilleure coordination entre l’Assemblée générale, la Commission de consolidation de la paix et les autres partenaires; ainsi qu’une utilisation plus cohérente des informations analytiques collectées par le système des Nations Unies et un meilleur dialogue avec les pays contributeurs de troupes. De nos jours, alors qu’on évalue la mise en œuvre des objectifs de développement durable, les effets des changements climatiques, l’impact des technologies de l’information et des communications et la réalité de l’intelligence artificielle, il faut envisager le changement de l’architecture de l’ONU comme un tout, y compris la réforme du Conseil. Le Groupe « Unis pour le consensus », s’est-il vanté, apporte une « solution de compromis ». Le processus de négociations intergouvernementales est-il fait pour avancer ou pour ne rien décider? Ce siège ne les empêcherait pas de se porter candidats au sein de leur Groupe régional mais serait au contraire un autre moyen d’accéder au Conseil. Nous allons droit dans le mur, a-t-il prévenu, en dénonçant les profondes divisions. Nous avons besoin d’un Conseil de sécurité pour renforcer la confiance de l’opinion publique et le multilatéralisme, a-t-elle plaidé, en espérant que l’on s’approchera de cet objectif à l’occasion du soixante-quinzième anniversaire des Nations Unies. Sur la question du droit de veto, le délégué a rappelé que son pays a proposé que les cinq membres permanents du Conseil en suspendent « volontairement » l’exercice en cas d’atrocités de masse. « Cela ne signifie pas que nous nous y opposons. Le problème, a relevé le Japon, c’est que les négociations intergouvernementales ne sont pas de « vraies négociations ». 197 SIMMALA (D.G. Fixer une date butoir alors qu’un consensus n’est pas encore trouvé serait préjudiciable. Le représentant a regretté que le dernier et unique élargissement du Conseil de sécurité remonte à 54 ans, alors que les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil ont commencé, il y a 11 ans, sans avoir produit de résultats significatifs. Il y a donc bien un certain nombre de « critères communs » qui méritent d’être approfondis par la négociation et le dialogue. Nous savons tous que refaire les mêmes gestions en espérant un résultat différent est la définition même de la folie, a conclu la représentante. 0000006287 00000 n Le représentant a appelé de ses vœux un Conseil de sécurité adapté au monde politico-diplomatique contemporain, plus démocratique, plus représentatif, plus transparent et plus efficace. De même, la question des méthodes de travail ne peut être négligée, a-t-il affirmé, rappelant que, dans certains cas, « le Conseil a malheureusement pris des décisions politiquement motivées aux implications négatives sur le long terme pour une nation et son développement socioéconomique ». Il est souvent à la une des médias. Il a préconisé une prise en compte de la représentation régionale, comme stipulée à l’Article 23 de la Charte. II. Au nom du G4 (Allemagne, Brésil, Inde et Japon), M. CHRISTOPH HEUSGEN (Allemagne) a estimé que la procrastination de la réforme du Conseil de sécurité fait courir le risque de faire perdre à cet organe son autorité et sa légitimité. Concernant le droit de veto, il a indiqué que son pays, bien que membre permanent, ne l’a pas exercé une seule fois ces 30 dernières années. Les aspirations et les attentes de nombreux États Membres sont « au cœur de la question », comme le sont « les intérêts nationaux et les principes fondamentaux ». Au vu de ses performances passées et présentes, force est de constater que le Conseil de sécurité ne répond pas aux attentes, a asséné M. MAJID TAKHT RAVANCHI (République islamique d’Iran), jugeant que les actions de cet organe ne sont pas conformes à la Charte de l’ONU. 0000006063 00000 n Elle a d’abord insisté sur la nécessité d’assurer la transparence et l’inclusivité dans les négociations intergouvernementales, surtout que le but est de parvenir à un Conseil plus transparent et plus représentatif. Elle a conclu sur l’élargissement des catégories de membres du Conseil, en prévenant ici aussi que tout changement suppose la révision de la Charte. « Nous sommes à un tournant crucial », a déclaré d’emblée M. JUAN RAMÓN DE LA FUENTE RAMIREZ (Mexique)’ pour qui, il importe de réinventer un multilatéralisme efficace, servant les intérêts des peuples et ayant un impact sur le terrain. Le Royaume-Uni soutient donc l’idée d’une « expansion modeste » dans les deux catégories de membres du Conseil de sécurité. Notre population se chiffre à plus de 350 millions d’âmes et elle mérite, a martelé le représentant, une représentation « permanente » au Conseil, et ce, au nom de la justice. De l’avis du représentant, cette réforme doit être globale et non graduelle, et doit prendre en compte les cinq « clusters » sans exclusivité et sans distinction, conformément au cadre défini par la décision 62/557 de l’Assemblée générale. L’Assemblée générale devrait achever ce débat au cours de la réunion qu’elle a prévue de tenir demain mardi, 26 novembre, à partir de 10 heures. Depuis plus de soixante ans, une autre génération a cherché à assurer un avenir à l’abri de la peur, à l’abri de besoin. Pour M. BURHAN GAFOOR (Singapour), qui a maintes fois exposé son point de vue sur la question de la réforme, le Conseil doit être plus comptable de ses actes pour être crédible et légitime. C’est le seul format légitime pour discuter des réformes. M. SUKHBOLD SUKHEE (Mongolie) a mis l’accent sur les méthodes de travail du Conseil de sécurité qu’il souhaite plus inclusives et plus transparentes. M. CHO HYUN (République de Corée) a mis en garde contre la tentation des solutions immédiates, car les occasions de réformer le Conseil de sécurité sont rares, la dernière datant de 1965. Géographiquement, le Groupe des États d’Europe et autres États est surreprésenté, tandis que les plus grandes régions sont mal représentées numériquement et ont moins de droits et de privilèges. Le représentant a déploré qu’un petit groupe d’États, minoritaires mais significatifs, s’accrochent au statu quo. Il a soutenu la Position commune africaine et estimé que toute réforme devra, avant tout, corriger l’injustice historique faite à son continent. Y figure également, comme le Conseil de sécurité l’a demandé dans sa résolution 2349 (2017), une évaluation de la situation dans la région du bassin du lac Tchad. Sisyphe mais aussi le Petit Poucet ont été convoqués, aujourd’hui, à l’Assemblée générale pour illustrer la « lassitude » des États face au « record de longévité et de lenteur » que détiennent désormais les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité. Comme pour l’Afrique, l’absence d’une représentation permanente des pays arabes est « fort regrettable », a estimé le délégué. Notre position est claire, ont dit les États-Unis: nous sommes ouverts à un « faible élargissement » du Conseil de sécurité, dans les deux catégories. Et le résultat de cet effort été l’Organisation des Nations Unies mis en place au nom des peuples du monde. 0000003568 00000 n Notre position est claire, a-t-il dit: nous sommes ouverts à un faible élargissement de la composition du Conseil de sécurité, dans les deux catégories. Pour M. Ravanchi, il importe que les décisions du Conseil reposent, non pas sur les intérêts de ses membres, mais sur les « intérêts communs » de tous les États. M. MICHAEL BARKIN (États-Unis) a dit que les négociations intergouvernementales sont le cadre idoine pour discuter de toute réforme du Conseil de sécurité. La réforme du Conseil de sécurité est une question ... pratique récurrente » au détriment de l’efficacité du Conseil et des Nations Unies. Tel est l’engagement du Groupe « Unis pour le consensus » à l’égard des facilitateurs du prochain processus de négociations intergouvernementales, a-t-il conclu. Car, s’est-il expliqué, un pays comme le Japon, qui justifie et embellit la guerre d’agression contre les pays asiatiques et ses crimes contre l’humanité, ne peut être éligible au Conseil. C’est pourquoi, tous Conscient de la valeur que les délégations attachent à ce processus, il a indiqué que le Président de l’Assemblée s’est activement engagé dans les consultations pour identifier les coprésidents du cadre de négociations intergouvernementales ). Personne sur cette terre ne pourra imposer au peuple syrien un tel mécanisme, a dit le représentant. 62 47 M. ANGEL VASILEV ANGELOV (Bulgarie) s’est dit en faveur de l’élargissement de la composition du Conseil dans les deux catégories. 0000007271 00000 n Singapour, a-t-il poursuivi, a toujours soutenu l’élargissement des membres permanents et non permanents et réclamé une présence des petits États et des États insulaires en développement. Il a souligné que cette initiative conjointe avec le Mexique a déjà trouvé le soutien de pas moins de 102 États Membres. Il a ensuite demandé « un texte à négocier », estimant que les deux documents de la session précédente sont de solides bases sur lesquelles on peut rédiger un texte qui assurerait des résultats concrets au cours de cette session. Enfin, le Conseil doit être comptable de ses actes devant tous les États Membres pour lesquels il agit. Il faut leur donner la place qu’ils méritent pour rendre le Conseil plus démocratique, plus juste et plus efficace. Elle a conclu en appelant à la bonne volonté pour discuter, trouver des compromis et négocier si on veut parvenir à des résultats concrets.
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