- Pentécontaétie : période de 50 ans qui va de la fin des guerres médiques au début de la guerre. Afin d'y échapper, Alcibiade fausse compagnie à son escorte à Thourioi[148] et se réfugie à Sparte durant l'hiver 415-414 quand lui parvient la nouvelle de sa condamnation à mort par contumace[149]. L'expérience traumatisante de cette épidémie entraîne par ailleurs une dégradation des mœurs, nombre d'Athéniens cessant de craindre les lois et les dieux, et peut expliquer la brutalité inédite de certaines actions menées postérieurement par Athènes[76]. Profitant de l'absence de dirigeants démocrates puissants et respectés dans leur cité, les oligarques athéniens préparent leur coup d'État dans le plus grand secret. Aucune inscription ou installation nécessaire. Une armée ambraciote de secours, ignorant tout des derniers événements, arrive peu après et Démosthène lance de nuit une attaque surprise qui fait plus de mille morts chez les Ambraciotes[95]. Bien que plus avantageuse que celle faite en 410, cette offre est encore rejetée par Athènes sur l'incitation du démagogue Cléophon[207]. The Shining (1961) de Stephen Marlowe retrace la vie d'un jeune Athénien qui participe notamment à l'expédition de Sicile[241]. Un armistice est alors conclu entre Sparte et Argos mais l'arrivée de 1 300 Athéniens pousse les Argiens à le rompre[129]. En 409, Thrasylle dirige une campagne infructueuse en Ionie[193] mais, l'année suivante, Alcibiade récupère Chalcédoine, Sélymbrie et Byzance, par un mélange de diplomatie et d'actions militaires, ce qui redonne à Athènes le contrôle de la Propontide[194]. C'est une Grèce divisée, appauvrie et menacée qui sort de cette guerre constituant un tournant fondamental dans l'histoire de la Grèce à l'époque classique. Le joueur peut indifféremment et successivement choisir de combattre pour Athènes ou pour Sparte, et croise dans le cadre du conflit de nombreux personnages historiques ayant participé ou tout du moins vécu ce conflit, tels que Périclès, Cléon, Brasidas, Lysandre, Démosthène ou Alcibiade. En septembre 433, alors que Corinthe prépare une nouvelle attaque, Corcyre fait appel à Athènes en demandant son alliance[32]. Les Athéniens s'emparent de la cité, mettent à mort tous les hommes et réduisent les femmes et enfants en servitude afin de lancer un signal fort aux autres cités tentées de se rebeller. Mais cette alliance est insuffisante car Thèbes, Mégare et Tégée déclinent l'invitation qui leur est faite d'y adhérer[125]. Après avoir appris que Ségeste n'a pas les moyens de payer les frais de l'expédition, la flotte s'empare de Catane pour en faire sa base d'opérations[147]. En plus de créer des dissensions internes à la confédération, cet impérialisme effraie les autres cités du monde grec, comme celles de la ligue du Péloponnèse, placées sous l'hégémonie de Sparte et faisant contrepoids à la puissance athénienne[20]. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Celle-ci se termine par un départ précipité des Macédoniens. La montée en puissance d'Athènes suscite des inquiétudes du côté de Sparte. Selon Périclès, les Spartiates comprendraient au bout de trois ou quatre ans qu'ils ne pourraient pas soumettre Athènes et ouvriraient alors des négociations[57]. Athènes lui reproche en effet officiellement d'exploiter des terres sacrées et d'accueillir des esclaves fugitifs[42]. Des historiens antiques postérieurs comme Diodore de Sicile, qui consacre deux livres au conflit dans sa Bibliothèque historique, et Plutarque, qui rédige les biographies de Périclès, Alcibiade, Lysandre et Nicias dans ses Vies parallèles des hommes illustres, apportent des informations supplémentaires sur la période[14]. Cadre politique : En 425, une seconde expédition est envoyée sous la conduite de Démosthène pour renforcer la première. La guerre ouverte reprend alors et se déroule essentiellement sur mer, les Spartiates pouvant désormais rivaliser avec Athènes dans le domaine naval en raison de l'aide financière perse et des pertes importantes subies par leurs adversaires en Sicile. Cela va permettre à Athènes de mettre en place une série de grands chantiers destinée à affermir son prestige. Les Spartiates ont le choix entre quatre offensives possibles dans des régions diverses, dont deux proposées par Pharnabaze et Tissapherne, mais les factions qui se partagent le pouvoir n'arrivent pas à s'entendre[167]. Béotiens, Corinthiens, Mégariens restent en état de guerre. A cette occasion, le démagogue Cléon apparaît sur la scène politique et s'y impose. Jouer en société, d’où viennent les règles du jeu ? Mégare, asphyxiée économiquement, proteste auprès de Sparte[42]. Des révoltes éclatent aussi à Toronè et à Mendè, cette dernière étant rapidement reconquise par Athènes à la faveur du départ de Brasidas, parti rejoindre Perdiccas pour une nouvelle campagne contre les Lyncestes. Tout en faisant mine de respecter les institutions, ils font régner la terreur en assassinant leurs principaux opposants et instaurent le régime des Quatre-Cents, dont Phrynichos, Pisandre, Antiphon et Théramène sont les plus en vue, en juin 411[180]. Un second navire rattrape le premier in extremis et sauve la population de Mytilène. Au XXe siècle, les commentaires d'Arnold Wycombe Gomme et de Kenneth Dover sur l'œuvre de Thucydide se révèlent importants, tout comme les ouvrages de Russell Meiggs et de Geoffrey de Ste. Grâce à cette série de victoires, dont Thrasybule est le principal artisan pour l'historien Donald Kagan, Athènes a de nouveau la maîtrise des mers[191]. Tout le monde connaît la guerre du Péloponnèse de nom, mais peu savent quels en furent vraiment les enjeux et les acteurs. Alors que les Corinthiens et les Thébains veulent voir Athènes détruite et ses habitants réduits à l'esclavage, le traité de paix est relativement clément[212]. Sauf précision contraire, les dates de cette page sont sous-entendues «. Une guerre civile éclate en 435 à Épidamne menant à l'expulsion des oligarques de la cité, qui se mettent à pratiquer le brigandage. D'autres cités n'étant dans aucune de ces deux ligues ont aussi des alliances. Du côté athénien, le principal négociateur est Nicias (d'où le nom de la paix). En 415, sous l'influence d'Alcibiade, Athènes lance dans l'enthousiasme une expédition en Sicile. Athènes, informée de ces velléités, envoie une flotte lancer un ultimatum que Mytilène repousse tout en appelant Sparte à son aide en août 428[86]. Athènes profite de cette période de paix pour reconstituer d'importantes réserves financières mais sa politique extérieure est indécise en raison de l'opposition entre Nicias et Alcibiade, qui dominent désormais les affaires publiques de la cité[133]. L'érudition de Victor Davis Hanson est aussi reconnue même si les parallèles qu'il fait entre l'Antiquité grecque et l'époque moderne sont plus controversés[18]. Antiochos, contrevenant aux ordres lui enjoignant de ne pas rechercher le combat, est piégé et vaincu par Lysandre à la bataille de Notion, ce qui provoque la perte de 22 navires et la destitution d'Alcibiade, qui s'exile dans ses terres de Chersonèse de Thrace[201]. Il rejette toute idée de négociation avec Sparte. Start studying Cours 7 Partie 2 : la guerre du péloponnèse. Les tentatives de sécession se multiplient et les ingérences d'Athènes deviennent de plus en plus prégnantes. Périclès et la politique de grands travaux. Périclès considère que les athéniens ne peuvent pas faire face à une offensive terrestre et décide donc le repli dans la cité. du Péloponnèse, 479 - 431 - Guerre du Péloponnèse, 431 - 404. J-C). Depuis le fort de Décélie, occupé par le roi Agis II de façon permanente depuis l'été 413[164], les Spartiates organisent le blocus terrestre d'Athènes dès 412, empêchent leurs adversaires d'exploiter les mines d'argent du Laurion et se saisissent de 20 000 esclaves[165]. L'excès de confiance d'Athènes la pousse ensuite à s'engager sur un nouveau front sans avoir assuré ses arrières et, de plus, pour combattre la cité démocratique de Syracuse, ce qui affaiblit son message idéologique de lutte contre les oligarchies[236]. A l'instar des Tragiques grecs, il évoque la grandeur et la chute de sa cité. Alcibiade, qui vit non loin, intervient pour la dernière fois de la guerre en conseillant aux stratèges athéniens d'abandonner leur mouillage près de l'embouchure de l'Aigos Potamos car celui-ci n'est pas sûr mais il n'est pas écouté[209]. Les Athéniens prennent néanmoins l'avantage sur Syracuse au printemps 414 en s'emparant du plateau des Épipoles où ils commencent la construction d'un double mur afin d'isoler la ville[152]. Thucydide, avec son ouvrage Histoire de la Guerre du Péloponnèse, est la principale source des historiens modernes. Sparte est approchée par les Perses qui, par l'intermédiaire des satrapes rivaux Pharnabaze et Tissapherne, veulent profiter de la faiblesse d'Athènes pour récupérer les territoires d'Asie Mineure perdus durant les guerres médiques. Cependant, la ville en elle-même fait piètre figure: privée de ses murailles, d'une grande partie de sa flotte, entourée de territoires ravagées et de mines quasiment abandonnées, elle n'a plus rien en commun avec la puissante Athènes vantée par Périclès. La bataille de Cyzique en mars 410, au cours de laquelle Mindarus trouve la mort, est une victoire totale des Athéniens qui permet la capture de soixante navires et pousse les Spartiates à demander la paix sur la base du statu quo en échangeant Décélie contre Pylos, proposition qui est rejetée[190]. Cléon et Brasidas meurent au cours du combat, permettant aux modérés des deux cités de s'accorder sur un arrêt des hostilités[118]. Malgré l'inconfort ressenti par la population en raison de l'afflux de réfugiés et les accusations de couardise lancées contre lui par ses adversaires politiques, le prestige de Périclès et le respect qu'il inspire persuade les Athéniens de s'en tenir à son plan[64]. Il nait vers 460 et meurt aux alentours de 400. En 414, Alcibiade est reconnu coupable de la mutilation des Hermès et s'enfuit à Sparte. En août 406, lors de la plus grande bataille navale de la guerre, la flotte athénienne de 155 trières dirigée par huit stratèges, dont Thrasylle et Périclès le Jeune, bat celle de 120 navires de Callicratidas aux Arginuses, archipel au sud de l'île de Lesbos. Peu après, les Spartiates font une nouvelle proposition de paix, proposant de restituer Décélie, les deux camps conservant toutes leurs autres conquêtes. Pendant l'été 422, Cléon prend la tête d'une expédition athénienne pour reconquérir la Thrace et reprend Toronè[117]. De plus, la paix de Nicias n'engage pratiquement que Sparte face à Athènes et à ses alliés. Les cités faisant partie de cette ligue doivent contribuer soit en nature (bateaux et marins), soit en argent (le phoros). Son plan est donc de mener une guerre d'usure en abritant la population des campagnes de l'Attique dans l'enceinte des Longs Murs, qui relient Athènes au port du Pirée, lors des invasions spartiates, tandis que la flotte aura pour mission de ravitailler Athènes, de veiller à ce que les alliés de la cité continuent à verser leurs tributs et de mener des raids dans le Péloponnèse. Des parallèles avec la guerre du Péloponnèse ont été établis par des hommes d'État, des militaires et des universitaires à l'occasion d'événements cruciaux du XXe siècle, comme pour expliquer les causes de la Première Guerre mondiale et surtout lors de la guerre froide pour comparer la rivalité opposant alors le bloc de l'Ouest à celui de l'Est avec celle ayant conduit à l'affrontement les ligues de Délos et du Péloponnèse[6]. La guerre du Péloponnèse et les tentatives de suppressions de la démocratie (431-404) Les sources que nous avons pour comprendre la guerre du Péloponnèse sont des sources écrites par Thucydide et par Xénophon. En 416, elle se décide à intervenir militairement en envoyant une expédition de 3 500 hommes chargée de soumettre l'île[136]. Par ailleurs, Sparte rechigne à envoyer trop longtemps son armée hors du Péloponnèse par crainte d'une révolte des hilotes ou d'une attaque d'Argos, son ennemi traditionnel[55]. Elle profite donc du terme à venir de la période de paix signée par Sparte et Argos en 451 et des négociations se rouvrant entre les deux cités pour inciter les démocrates d'Argolide à créer une nouvelle confédération qui regroupe Argos, Corinthe, Mantinée et Élis, ainsi que quelques cités de Chalcidique, désireuses de quitter le giron athénien[124]. La défaite athénienne, qui pouvait sembler improbable au début du conflit étant donné les ressources dont la cité disposait en comparaison de celles de Sparte, s'explique selon Thucydide par quatre raisons : l'épidémie ayant frappé Athènes, l'expédition en Sicile, la création du fort de Décélie par les Spartiates et enfin la construction d'une flotte grâce à l'or fourni par les Perses[236]. -Ligue des Béotiens (Thèbes) (alliée avec celle des pélop. Les attaques surprises ou nocturnes et l'utilisation de combattants légers comme les peltastes deviennent beaucoup plus fréquents[233]. Utilisant des tactiques non conventionnelles et se présentant en libérateur, il obtient sans combattre la reddition d'Acanthos et de Stagire[112],[113]. En décembre, il s'empare d'Amphipolis par une attaque surprise avant que la flotte athénienne du stratège Thucydide (celui-là même qui, exilé à la suite de cet échec, raconte le conflit) ne puisse intervenir. La guerre du Péloponnèse, qui a commencé en 431 avant JC, a duré un total de 27 ans, avec une trêve de six ans quelque part au milieu de cette période, et se termine par la remise d'Athènes en 404 av. Les défections se multiplient au sein de la ligue de Délos. L'efficacité, à n'importe quel coût, est mise en avant au détriment des traditions et des « considérations de richesse et de pouvoir », et les armées se professionnalisent[231]. À côté de pertes humaines impossibles à chiffrer exactement, mais se comptant en centaines de milliers d'individus, et de pertes matérielles très lourdes elles aussi, la Grèce semble perdre aussi son « énergie intellectuelle » et subit un grave traumatisme psychologique associé au sentiment d'une grandeur perdue[225]. En 454, le trésor entreposé à Délos est transféré sur l'Acropole d'Athènes, les Athéniens n'hésiteront pas à y puiser comme bon leur semble. En effet, par son inaction et sa négligence, Nicias n'arrive pas à terminer la construction du mur avant l'arrivée des secours pour Syracuse[153] car Alcibiade persuade l'assemblée spartiate qu'il faut envoyer une expédition pour aider la cité et reprendre la guerre en Attique en fortifiant Décélie[154]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ils opèrent aussi le blocus de Chios, menaçant ainsi grandement la rébellion sur cette île, mais renoncent à livrer une bataille qui aurait pu être décisive contre une flotte péloponnésienne supérieure en nombre, échouant ainsi à mettre le siège devant Milet. Sparte est également éprouvée par le conflit. Sparte et Athènes s'affrontent aussi par l'intermédiaire d'agents provocateurs, comme à Corcyre en 427 où les oligarques essaient de prendre le pouvoir sur les incitations d'agents spartiates.
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